Diégèse | |||||||||
jeudi 3 août 2000 | 2000 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 216 jours (23 x 33 jours) | et son auteur est en vie depuis 14669 jours (14669 est un nombre premier) | ||||||||
ce qui représente 1,4725% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
à venir et déjà passé | |||||||||
Nous
ne sommes
pas allés
à la plage. Tu
m'as appelé, me racontant je ne sais quelle
histoire folle, d'avion manqué, de manque d'argent, toujours, mais
que tu ne me demandais rien, que tu ne me demanderais plus rien. Tu avais sans doute su que j'avais rêvé de toi, une de ces nuits, dans la petite chambre close, étouffée par les parfums de citronnelle qui repoussent les moustiques. J'avais rêvé de toi et dans le rêve, c'était bien l'amour qui revenait, l'idée de ne plus te perdre encore, de ne plus jamais imaginer te perdre. Je me rappellerai le panorama de villégiature qui permet d'oublier l'âge alors que sur les rochers, des couples ridés viennent tremper là depuis quarante ans des os et des chairs dont on ne voudrait plus. |
|||||||||
déjà passé et à venir | |||||||||
Je
me suis
acheté,
ce matin, un masque et un tuba,
pour retrouver
dans l'eau l'impression du rêve de la nuit où je volais,
avec, accrochées à chaque main, de drôles d'ailettes
en toile de parachute et dont la
vibration me maintenait en l'air. Mais qui était avec moi ? J'ai entendu ta voix sur un des répondeurs que j'utilise habituellement. Tu me remerciais pour l'argent que je t'ai envoyé, quelques milliers de francs qui ne me laisseront cependant pas quitte. Je m'en moque. Ce soir l'église avait des allures orientales. |