Diégèse |
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dimanche 6 août 2000 | 2000 | |||
ce travail est commencé depuis 219 jours (3 x 73 jours) | et son auteur est en vie depuis 14672 jours (24 x 7 x 131 jours) | |||
ce qui représente 1,4926% de la vie de l'auteur | deux mille quatre-vingt-seize semaines de vie | |||
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et à venir |
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Je
me suis
réveillé
encore troublé par la
nuit de Paris, le lit retrouvé, le
monde, toutes les choses à faire, les espaces. Je me suis retrouvé
dans un dimanche de vacances et de congés, comme s'il n'y avait
rien à faire, comme si toutes les fatigues n'existaient plus.
Parfois,
je t'entrevois, te pavanant dans un paysage que je connais bien, avec
deux
ou trois faux airs, et
la vie qui semble s'arrêter et le cœur qui
bat de ne pas savoir, de pouvoir aller plus loin. J'ai
changé les textes et les images mais je ne l'ai pas fait pour
toi. Le
soir, le temps gâté m'a assoupi doucement, seul dans les rêves
de l'île et de ses chemins. J'ai ajouté des chapitres au conte. |
Je suis allé déjeuner avec J. au jardin du Luxembourg. L'exposition était baignée de soleil, les bretonnes et les statues bruissaient et chuchotaient, chacune pensant être silencieuse, et ensemble dans un tintamarre joyeux et inquiétant. Je suis revenu puis je suis allé courir dans le bois de Vincennes. Je vous ai rencontrés, devenus vieux déjà, sur des patins à roulettes, sans grâce, les jambes raides, essayant de trouver, sous la graisse, encore goût à la vie. | |||