Diégèse | mardi 4 avril 2000 | |||
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J'ai rencontré Herminien,
le personnage de Julien Gracq dans Au Château d'Argol, que
j'avais
certainement convoqué ici. Le voir m'a donné envie de relire
la description qui est donnée de lui dans le roman. Herminien ne
semblait pas savoir le destin qui l'attendait
fébrile, ce crime qu'il commettrait, le sang, la mort. C'est sans doute cette rencontre qui a été annoncée par le rêve de la nuit dernière. Je me souviens qu'au réveil j'avais atteint une qualité particulière de sanglot, que je me suis émerveillé de cette qualité-là. C'est la prière de dimanche dans l'église Saint Pierre qui provoque ces remous. Serait-ce au travail de nouveau ? |
Je déjeune avec
E.
qui me parle de sa jeunesse et de la violence de l'amour. C'est « violence »
qui éclot et jette la
vérité du rêve de la nuit
que je dois retrouver de façon plus précise. A. arrive alors que j'écris ces lignes et m'interroge longuement sur Herminien, le personnage de Julien Gracq dans Au Château d'Argol. Je ne sais que lui dire, le mythe est fondateur des rêves adolescents qui inventent des histoires puissantes où rien n'est laissé au banal, jusqu'à la mort et aux courses nocturnes, quand les arbres fantômes s'écartent doucettement aux rencontres volées. Je ne sais que lui dire quand je suis interrogé sur toi, que les larmes viennent facilement et que le vin me fait mal à la tête. |
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