Diégèse | |||||||||
mercredi 5 avril 2000 | 2000 | ||||||||
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à venir et déjà passé | |||||||||
Je
me suis
réveillé
tôt et le vin de la veille pesait encore sur mon crâne et mon
estomac. La fatigue
sans doute de cette vie sans âme, vraiment. Je me suis réveillé
tôt malgré l'indolence programmée et j'avais envie
de pleurer. Il n'y avait pas de soleil sur Paris aujourd'hui. Tu devais revenir de là où tu étais, tu devais rentrer, recommencer à surgir dans mon espace bordé, l'effaroucher et partir, revenir te blottir sans donner pour autant une promesse d'amour. Quand j'aurai accompli le chemin de cette vie sans cesse, qui marche sur la tête des mots d'amour sans connaître l'amour, que dirai-je de toi ? |
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déjà passé et à venir | |||||||||
Je
me suis
réveillé
tôt, j'avais programmé une oisiveté, je voulais commander
un billet d'avion pour rejoindre G. et H. dans l'île de vacances
qui reposent et qui lavent, mais la journée a bifurqué d'un
coup, d'un appel,
une réunion, une conférence, un bureau nouveau et les odeurs
rances de l'escalier, l'impression de faux et de clos s'étaient
envolées. Je sais déjà, cependant, que j'ai vécu dans cet immeuble sale et tranquille les derniers jours de la jeunesse. Je sais que je vais regretter l'absence complète d'enjeux et de travail surmené. Je vais m'en aller dans le réel de l'action et je vais dormir peu et vivre vite. Tu seras avec moi ou te refuseras-tu encore ? |