Diégèse | |||||||||
samedi 22 avril 2000 | 2000 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 113 jours (113 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 14566 jours (2 x 7283 jours) | ||||||||
ce qui représente 0,7758% de la vie de l'auteur | |||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
à venir et déjà passé | |||||||||
Je
me suis
réveillé
le sexe tendu vers un acte qui n'avait pas de chance d'advenir. Tu
passes
ta vie loin de moi et je
n'ai même plus les corps expédients
qui me faisaient t'oublier parfois. L'irruption du corps. Tu te souviens lorsque nous nous sommes embrassés et que tu disais que tu n'avais pas de désir. Tu te souviens de ta bouche prise par ma bouche et qui s'abandonnait alors que ton corps était toujours dans la feinte ? Je ne sais pas ce que j'ai fait. Il fallait que je m'achète un costume, que je dépense de l'argent démodé pour des vêtements à jeter vite, à froisser sur la bicyclette des jours finis. C'est samedi de Pâques. Jour nul, m'as-tu dit. Il ne se passe rien le samedi de Pâques. |
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déjà passé et à venir | |||||||||
J'ai
publié le deuxième
chapitre du conte et je lui ai donné des teintes pastel. Puis j'ai
publié le troisième
chapitre car j'avais envie de connaître la suite. Il a plu toute
la journée. Je suis allé à la piscine, certainement
pour redoubler l'eau sur ma peau, pour goûter le plaisir de la javel,
l'odeur d'urine des douches, soudain remplacée par le savon. C'est
toujours avec angoisse
que je vais nager et je ne m'en irai pas déceler les sources de
ce petit traumatisme. Je n'ai mangé que de la pizza, remettant à plus tard le texte que je dois absolument écrire, les textes que je dois absolument écrire. C'est une journée blanche, comme le sont les jours où je ne vais pas au bureau depuis que je ne te vois plus, depuis que ta peau ne se mêle plus à mes caresses douces. Le film que j'ai vu m'a donné mal au ventre. J'ai pensé à nous. |