Diégèse | |||||||||
dimanche 6 février 2000 | 2000 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 37 jours (37 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 14490 jours (2 x 32 x 5 x 7 x 23 jours) | ||||||||
ce qui représente 0,2553% de la vie de l'auteur | deux mille soixante-dix semaines de vie | ||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
à venir et déjà passé | |||||||||
J'ai
un peu
avancé
dans la transcription des carnets
de Mathieu entrelacés avec les commentaires
de François. C'est
un travail d'édition. Tout est tellement mêlé et
l'histoire retentit jusqu'à aujourd'hui. Depuis que j'ai repris ce travail, de nouveau, le téléphone de l'appartement cliquette bizarrement et ce ne sont pourtant pas mes autres activités qui peuvent justifier une telle attention. Et puis ce message apparemment intercepté. Ce travail m'éloigne de F. et de son attente. L'énigme de la disparition de Mathieu et les conséquences qu'elle a eues et qu'elle a encore me plongent dans la réalité. |
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déjà passé et à venir | |||||||||
C'était
un temps
d'hiver, avec des brumes
qui calment, des brumes douces, mais la journée a été
marquée par les douleurs féroces dans les reins, le sable
enflammant tous les canaux. J'ai beau me dire que c'est la maladie de
la
pierre que connaissait Montaigne et qu'elle a produit des textes d'une
grande sagesse, j'ai mal. Il n'y a que sur la bicyclette que les muscles s'échauffant, le sang circulant mieux, la douleur s'estompe. J'ai vu ta silhouette qui passait à ta fenêtre. Tu le sais ? Et qu'est-ce que tu aurais dit si j'avais hurlé ton nom ? |