Diégèse


jeudi 6 juillet 2000




2000
ce travail est commencé depuis 188 jours (22 x 47 jours)
et son auteur est en vie depuis 14641 jours (114 jours)
ce qui représente 1,2841% de la vie de l'auteur

hier

L'atelier du texte
demain










à venir et déjà passé

Dès le petit déjeuner, c'est l'enfance de l'art diplomatique. Bonjour, bonjour, enchanté. Mais je ne sais pas ce que ce jour commence ou termine. Je suis encore amoureux et ce n'est pas de toi. Je te reverrai un jour à Vienne, comme dans cette chanson de Barbara. Je sais que c'est avec toi que je veux finir mes jours. L'écriture de fausses pistes est une piste aussi. Dans la lumière du matin, je ne pensais qu'au plaisir des fauteuils de l'avion, qu'à la place de travail que j'aurai, alors que les grandes masses liquides de ma tête me poussent au vertige.
Résonnent encore les accents terribles de l'anglais américain. Reste la peine de ne pouvoir rester avec toi, jusqu'à demain, un jour, pour toi, sans nuit, encore, dans l'avion.
Tu te rappelles ? Je retourne à Venise.
















déjà passé et à venir





Cette plaque, c'est Venise réconciliée avec Le Vatican. Venise reconnue de nouveau comme le meilleur rempart contre les Turcs. Un cadeau du Pape ! Voilà de quoi ennuyer les consuls de France et d'Angleterre. 
Bartolomeo contemple un moment le mur nu derrière l'autel. Qu'y mettre si le bateau n'arrive pas ? Les Franciscains auraient peut-être quelque chose... Un Saint François entouré d'oiseaux, de petits oiseaux, pas des pigeons...
Soudain, Bartolomeo se prend à détester les pigeons qui n'arrivent pas. C'est Dieu qui le punit de les avoir trop aimés. Et puis non, pas de Saint François ! Les Franciscains iraient le répéter au Consul de France. La honte serait insupportable. Attendre et prier.