Je suis maintenant à l'aéroport à concevoir des souvenirs de Venise.
Les annonces se succèdent dans l'agitation, je m'installe dans le calme qui précède mes embarquements dans un avion.
J'ai acheté des l'eau de toilette, celle que je porte le printemps. Dehors, la lumière décroit insensiblement dans l'humidité de la lagune proche.
Les murs qui s'effritent éloignent le risque que Venise ne soit apprêtée. 
Je vois dans l'architecture des bâtiments un soupçon de construction montagnarde, venu des Alpes proches, sans doute, qui étonne. Moins cependant dès que l'on y réfléchit. Ce qui marque l'architecture de montagne, en hauteur, étroite, avec des entrées et des sorties qui enserrent tous les côtés du bâtiment, c'est le souci de ne pas perdre de la place dans un environnent où il y en a peu.

À Venise, c'est la même chose. Sans doute