Le
texte me fait prendre l'avion
avec ses mots. La
semaine
est déjà terminée, deux fois l'aéroport
et le taxi qui m'emporte et le taxi qui va, qui vient. Arrivé à
Paris, je me rappelle avoir loué une voiture, être allé
un peu vite sur des routes qui se vidaient, me
donner l'attente des soirs pour sortir et aimer le temps, encore, de la
chaleur, de toi. |
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Le
bruit de la
moto s'échappe,
trop aigu pour être sérieux, et je prends l'autoroute et ces
tunnels qui n'en finissent pas pour aller te voir, t'entendre encore un
peu, dire que les vacances ne sont pas terminées, commencent, des
vacances où tu pourrais enfin croire que tu peux être tendre.
Je vois tes yeux encore dans la lumière douce que tu as construite,
ces idées loin du décor, les livres empilés,
la vie qui se targue d'être
vivante et je
reviens plein d'amour, désolé. |