La crainte de
la graisse, toujours, enfantine,
puérile et superficielle comme les tissus adipeux
eux-mêmes, car ce n'est pas elle qui fait vieillir et ce
n'est pas
elle qui donne le teint jaune, et qui fait friper le dessous des yeux
et
qui les poche, qui décharne le cou et le tavelle, qui fait que les
muscles fondent, que la peau se recouvre de petits monticules rouges, comme
une irritation définitive. |
|
|
Je
bruisse de petites pensées pour
toi, toute la journée, je ne fais que faire semblant de m'occuper
et c'est toi qui es là, que j'assiste dans un parcours immobile
et sans description. |