Diégèse


lundi 16 avril 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Devais-tu assez occuper trop de place pour qu'après la fuite en Égypte, je me lance éperdu sur les routes syriennes, t'emmenant avec moi, ou quelqu'un d'autre, et relatant de fausses querelles sur fond de nourritures grasses. J'ai vu la basilique folle de Saint Siméon à la télévision. Pour Pâques, on passait des documentaires sur le chant orthodoxe à travers le monde et un homme seul chantait l'amour des dieux au milieu de ces ruines. Il faut croire à l'âme, il faut croire comme les djinns qu'elle peut s'éparpiller, s'effriter, rester en lambeaux accrochée aux lieux, longtemps, toujours, et une partie de mon âme est restée à Saint-Siméon. Une autre aussi au lieu où nous avons vécu l'éclipse totale de soleil. Je voudrais y aller.















De ce lundi de Pâques qui devait donner un esprit nouveau, il me reste des sensations en petits morceaux de mosaïque colorée, des sensations de pluie sur le visage, pendant la course à peine pénible, des sensations de brûlure douce et le corps qui découvre qu'il peut encore être souple.
De ce lundi de Pâques, il restera que la parole renaît, qu'elle passe des mots et des bruits, des murmures à gémir le soir, en pensant que rien d'autre ne se passe que le chuintement des jours.
La lumière demeure pâle, entre soleil et pluie, les nuées ne se dissipent pas, pour dire que l'automne pourrait demain être là.
16 avril















2000