Diégèse | |||||||||
vendredi 20 avril 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 476 jours (22 x 7 x 17 jours) | et son auteur est en vie depuis 14929 jours (14929 est un nombre premier) | ||||||||
ce qui représente 3,1884% de la vie de l'auteur | |||||||||
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
C'est bien le mot strident qui émerge quand je pense
à ce travail, cette
douleur que
font les sons quand on ne peut pas se préparer à les supporter,
quand on ne les supporte plus. C'est ce bruit qui revient à ma
mémoire
quand je pense à toutes ces conversations qui se voulaient anodines
et qui ne disent plus rien un an après, sauf sans doute ce début
de douleur comme une solution. Je suis revenu de Bourges en train. Je ne me rappelle qu'une longue conversation qui tournait autour de phrases déjà rabâchées, parties tranquilles dans la vanité de ces jours. De retour à Paris, le pont était barré et donnait un peu de tourment à ceux qui voulaient y passer. Je ne me souviens plus bien ce qui me valait encore tes sarcasmes. |
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De
la terrasse, au loin,
comme blotties, la Tour Eiffel et la grande roue de la Concorde,
alignées
et proches font penser que la
ville continue de penser à toi, sans moi, et la nuit et le vent,
la pluie qui redouble. Qui veut éviter le printemps ? Je vais
retourner
vivre plus au sud, dans une
ville qui se défend mieux contre les intempéries, qui
passe à travers les gouttes du temps et qui ne dit rien de ses douleurs
enfantines. Je regarde ton sourire et tes yeux, qui laissent et qui partent sans que tu ne t'en soucies. Je regarde tes yeux doux, qui me quittent sans que tu le saches vraiment et l'éloignement imbécile retient encore un peu mes larmes. |
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20 avril | |||||||||
2000 |