Diégèse | |||||||||
samedi 21 avril 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 477 jours (32 x 53 jours) | et son auteur est en vie depuis 14930 jours (2 x 5 x 1493 jours) | ||||||||
ce qui représente 3,1949% de la vie de l'auteur | |||||||||
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
J'avançais
alors
tous sens
éteints, dans la clandestinité de notre amour qui dansait
le feu et les autres éléments, en alternance et dans la cachette
des jours. De ces jours, tout à la fête d'un nouveau travail, il n'y a pas grand chose
qui danse, et qui chante dans les émerveillements douillets
du lit et des draps. Je ne me rappelle plus vraiment tes cris quand
nous
faisions l'amour et même si nous avons jamais fait l'amour. Je
peine avec la mémoire, avec cette fatigue qui
oblitère,
qui manigance, qui insinue qu'il pourrait aussi y avoir la mort. Je ne sais pas te comprendre et comprendre les mots que tu voulais me donner, tous les chants de cette histoire. |
Tu
m'as réveillé
le matin et nous sommes restés longtemps dans la tendresse folle
de la découverte des corps et dans les caresses douces du printemps. Je devais te voir pour le dîner et je ne me rappelle plus ce que nous avons dit, comment les visages se sont tendus tout au long de l'alcool bu, des mots échangés autour de la barre du temps. La journée était nuageuse et la nuit blanche, dans la fumée et la musique de danse. Trois journées en une seule et jusqu'au matin, que tu me téléphones et que tu me rappelles que nous sommes seuls. |
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21 avril | |||||||||
2000 |