Diégèse


samedi 21 avril 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










J'avançais alors tous sens éteints, dans la clandestinité de notre amour qui dansait le feu et les autres éléments, en alternance et dans la cachette des jours. De ces jours, tout à la fête d'un nouveau travail, il n'y a pas grand chose qui danse, et qui chante dans les émerveillements douillets du lit et des draps. Je ne me rappelle plus vraiment tes cris quand nous faisions l'amour et même si nous avons jamais fait l'amour. Je peine avec la mémoire, avec cette fatigue qui oblitère, qui manigance, qui insinue qu'il pourrait aussi y avoir la mort.
Je ne sais pas te comprendre et comprendre les mots que tu voulais me donner, tous les chants de cette histoire.
Tu m'as réveillé le matin et nous sommes restés longtemps dans la tendresse folle de la découverte des corps et dans les caresses douces du printemps.
Je devais te voir pour le dîner et je ne me rappelle plus ce que nous avons dit, comment les visages se sont tendus tout au long de l'alcool bu, des mots échangés autour de la barre du temps.
La journée était nuageuse et la nuit blanche, dans la fumée et la musique de danse.
Trois journées en une seule et jusqu'au matin, que tu me téléphones et que tu me rappelles que nous sommes seuls.
















21 avril















2000