Diégèse


dimanche 22 avril 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










L'angoisse était déjà là, il y a un an. Je me rappelle bien le film que nous avions vu, qui mettait en scène un Tyrol de pacotille et des relations où il n'y avait que le sexe et puis la mort, donnée avec la main, dans l'indifférence générale. Ta peau me manquait de nouveau. Elle me manquera souvent jusqu'à l'automne où elle demeurera à jamais cachée, volée, éparpillée dans mon souvenir bleu.
Qui sont mes propres kamikazes, qui sont ces forces en moi qui se mettent au milieu de la foule et font exploser la vie, en veillant bien à ce que la douleur soit forte.
















Quoi qu'il en soit, c'est bien une affaire d'amour. Personne ne peut penser que les mots qui traînent le long des lignes téléphoniques et des ondes si courtes qui chauffent les oreilles ne disent autre chose que le babil doux et trouble du désir mêlé au temps. Et le temps passe, marque les promenades vides. Pour ne pas aller te voir, pour en être certain, je suis allé dans la banlieue d'enfance revoir les rues entrecroisées où je faisais de la bicyclette. La vie cloîtrée était encore là. Le collège s'était bardé de guichets sécurisés. L'immeuble semblait encore plus pauvre et je ne me suis pas arrêté, je n'ai pas eu envie de sentir combien j'avais froid, combien je pouvais trembler de peur à l'idée de mourir.
22 avril















2000