Diégèse


lundi 23 avril 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Je ne sais plus très bien si la marche dans Paris m'avait vraiment calmé et quelle était l'angoisse que je devais apaiser. Je ne me souviens plus vraiment de ce qui me manquait, de ce que je voulais, de ce que j'espérais ou craignais. Le rythme de dégradation dans la mémoire de l'angoisse est curieusement rapide et après un an, il ne demeure plus que les mots pour lui donner trace, alors que la couleur grise, l'orage calme qui venait, le sombre frais de l'église, la marche douillette dans la ville demeurent au delà des mots et me font vivre encore au rythme de ces pas sans but dans la ville close par les congés de Pâques.















Quand je rentre le soir je sais que je ne vais pas te voir. Je me suis encore inventé une autre source d'attente, un autre fil pour le funambule des sentiments. Je te trouve télématique et dans la réticence pour tous les mots qui chantent pourtant et tu ne veux pas entendre le trouble de la voix et ne veux croire que ta folie douce, si douce. Toute la journée trouble se fait dans la fièvre des jours sans amour et toute la fièvre de la valse des papiers sans aucun sort. Vais-je encore t'aimer ?
23 avril















2000