Diégèse | |||||||||
dimanche 18 février 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 415 jours (5 x 83 jours) | et son auteur est en vie depuis 14868 jours (22 x 32 x 7 x 59 jours) | ||||||||
ce qui représente 2,7912% de la vie de l'auteur | deux mille cent vingt-quatre semaines de vie | ||||||||
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
C'était
encore l'odeur
qui revenait, je t'aimais à travers l'odeur
que tu avais laissée sur moi. Je t'aimais et je le savais déjà
puisque cela m'avait été prédit. Toi, tu n'as jamais
voulu croire les mêmes mots que moi, en même temps que moi,
avec moi, dans les soirs qui s'abandonnent et qui se refusent
ensuite sans
d'autres raisons que de savoir que le temps passe et que l'on ne sait
pas
aimer. Quand tu sauras ce que j'aimerais te dire, un an après notre première séparation, tu pleureras sans doute, de façon malaisée, car le temps passe aussi pour toi. |
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Il
y avait un peu de soleil sur la colonne de la Bastille ce matin puis il
y avait la nuit et les lumières de la nuit quand je l'ai revue,
minaudant dans le soir et dans le froid. Il n'y a plus rien à dire. Je ne m'inquiète plus de notre rencontre, d'anniversaires désormais passés, de temps enfui, de jours qui s'échangent. Je suis resté toute la journée pour préparer des documents qui vont peut-être me préparer d'autres aventures, d'autres mots et le cœur qui bat quand tu n'es pas là. Tu devrais me téléphoner plus souvent et m'aimer encore. |
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18 février | |||||||||
2000 |