Diégèse


dimanche 18 février 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










C'était encore l'odeur qui revenait, je t'aimais à travers l'odeur que tu avais laissée sur moi. Je t'aimais et je le savais déjà puisque cela m'avait été prédit. Toi, tu n'as jamais voulu croire les mêmes mots que moi, en même temps que moi, avec moi, dans les soirs qui s'abandonnent et qui se refusent ensuite sans d'autres raisons que de savoir que le temps passe et que l'on ne sait pas aimer.
Quand tu sauras ce que j'aimerais te dire, un an après notre première séparation, tu pleureras sans doute, de façon malaisée, car le temps passe aussi pour toi.
je trouve la colonne sombre















Il y avait un peu de soleil sur la colonne de la Bastille ce matin puis il y avait la nuit et les lumières de la nuit quand je l'ai revue, minaudant dans le soir et dans le froid. 
Il n'y a plus rien à dire. Je ne m'inquiète plus de notre rencontre, d'anniversaires désormais passés, de temps enfui, de jours qui s'échangent.
Je suis resté toute la journée pour préparer des documents qui vont peut-être me préparer d'autres aventures, d'autres mots et le cœur qui bat quand tu n'es pas là.
Tu devrais me téléphoner plus souvent et m'aimer encore.
18 février















2000