Diégèse |
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mercredi
31 janvier 2001 |
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2001 |
ce
travail est commencé
depuis 397
jours (397 est un nombre premier) |
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et
son auteur est en vie
depuis 14850
jours (2 x 33 x 52 x
11 jours) |
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ce
qui représente 2,6734% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier
du
texte
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demain |
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Comme
le
temps passe : 2001 = 2000 + 1 |
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Cela
fait longtemps
maintenant
que je ne suis pas allé à la piscine.
Je pourrais guetter dans le texte de 2000 le nombre de fois où j'y
suis peut-être allé et le nombre de fois où je n'y
suis pas allé. Le lieu n'a jamais été pour moi uniquement
un endroit où l'on pratique un sport aquatique d'étirement
et de rythme. Est-ce
parce qu'il faut s'y dénuder ou l'odeur âcre de chlore qui
plane, ou encore les cris des enfants dans les bassins, les
éclaboussures,
ces coups que l'on prend toujours... tout cela fait que
depuis l'enfance,
il y a toujours d'autres enjeux, un péril et une réticence. Il y a les
corps et le
mien aussi et la crainte des corps et ma crainte. Je sais que je ne
suis pas allé à la piscine, j'ai envie d'y aller. |
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Il
y a ce plaisir des messages envoyés qui approchent l'autre patiemment
avec quelques mots, une phrase, des marques de ponctuation
enchevêtrées.
J'ai reçu un message. Je ne sais pas bien qui me l'a envoyé.
Je le lis et je le relis puis le range. Je sais qu'il est là, caché
derrière son air anodin, qu'il peut être ouvert, qu'il ne
parle qu'à moi car lorsque je l'ouvre, il dévoile un érotisme
inespéré. Trois mots alignés qui ne rappellent qu'un
regard, deux échanges, quelques mots et cette petite conversation
amoureuse qui s'installe d'emblée en contrepoint des propos sérieux
échangés. Je
me livre au jeu pour ne pas m'ennuyer davantage.
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31 janvier |
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2000 |