Peu à peu, je me
prête au jeu
préparé, contraint, l'an passé, de me placer, chaque
jour, à Alep et à Venise, à la fois près des
canaux et de la citadelle.
Je fais des recherches, apprends
comment on a mesuré la Méditerranée grâce à
une éclipse de lune observée par des religieux en même
temps à Alep et à Venise
et dans d'autres
lieux encore. Mais
qu'importe les autres lieux puisque tu ne m'en parles pas. |
Je
t'observe dans le soir et tu ressembles à un oiseau, pour lequel
il faut rester immobile, pour qu'il approche, cesse d'avoir peur, ne
craigne
plus le bruit, parvienne à chanter parfois. Mais que peut-il y avoir
de plus triste que d'approcher un oiseau ? |