Diégèse


dimanche 18 mars 2001




2001
ce travail est commencé depuis 443 jours (443 est un nombre premier)
et son auteur est en vie depuis 14896 jours (24 x 72 x 19 jours)
ce qui représente 2,9740% de la vie de l'auteur
deux mille cent vingt-huit semaines de vie
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Car c'est bien la scène originelle qui revient toujours en mémoire et le chant de l'oiseau qui ponctue le destin. Je n'ai pas de photographie de cet endroit précis, de ce chemin pierreux. Je sors de la voiture, tu hésites un peu puis tu me suis. Je ne sais plus vraiment où tu es ensuite quand le choc de l'instant se produit, le sublime, la perfection et si tu as ressenti aussi cet instant d'amour. En me concentrant aujourd'hui, je peux sentir encore ton odeur, presque, et me rappeler toujours la douceur de ta peau, que je n'ai pas caressée.















La journée s'est passée sans toi et sans amour, avec tous les événements du jour qui s'enchaînent et qui nous portent la nuit vers le froid d'un chapiteau, avec du vin rouge, avec de l'amitié qui semble circuler et des tutoiements et des embrassades, car on ne sait plus rien de ce qui se passe dans la vie. Quand je rentre tard, en pleine nuit, ton message incongru me demande si je suis heureux, question ou injonction qui me plonge dans le paradoxe car comment pourrais-tu, toi, me demander cela ?
18 mars















2000