Diégèse
jeudi 2 janvier 2003
2003
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2
x 61 jours)
et son auteur est en vie depuis
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jours (15551 est un nombre premier)
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L'atelier du texte
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Il a le visage émacié et le cou si doux dans le pull échancré, les yeux un peu bleuis, distraits d’un peu de sang injecté, et quelques rides de soleil. Le cou si doux et
les veines du cou qui rattrapent les rides
,
une peau un peu jaunie sans sommeil.
Elle a le visage ovale et le cou si doux dans le corsage fleuri, les yeux un peu bleuis, distraits par son cou à lui et par sa peau jaunie de tout leur manque de sommeil.
Et les veines bleutées rattrapent les rides des yeux qui pleurent. Il a le mouvement des hanches, suggestif dans une danse, qui animent les épaules, qui poursuivent le cou, et sa marche s’échine, une légèreté, qui oublie la fatigue des nuits sans sommeil.
Elle a le mouvement des hanches, balancement doux, qui efface les épaules, dévoile la poitrine, au plus près du corsage fleuri, et les veines bleuies du cou, qui oublient les nuits à pleurer. Lisbonne les regarde et ne sait pas que ce matin de dimanche est un matin de séparation et elle lui écrira souvent pour lui décrire ce même matin, jamais certaine qu'ils aient vécu le même jour, dans la même couleur bleue de Lisbonne l'été.
C'est un dimanche de
début de siècle
, qu'ils célèbrent de toute la
dévastation de l'amour
et
leur corps marque toutes les tempêtes
, l'Atlantique les
éclaire
.
Les veines de leur cou dessinent l'émotion
des méandres du Tage
,
mer de paille toute affriolée
.
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