J'ai en effet pris
l'habitude
de distinguer en
toutes
les autres choses l'existence
de l'essence, je me persuade donc sans peine qu'elle peut aussi
être
disjointe de l'essence de Dieu et qu'ainsi Dieu peut être pensé
comme n'existant pas.
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Cependant,
si je suis ma propre pente et que je m'éloigne autant que possible
de Descartes, je peux considérer que mes tendresses, pour ce en
quoi elles me montrent ma capacité à aimer, sont en ce qui
me concerne une
démonstration
personnelle de l'existence du Dieu d'amour.
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