Par contre, de ce
que je ne peux penser Dieu sinon existant, il s'ensuit que l'existence
est inséparable de Dieu, et par conséquent que celui-ci existe
effectivement ; non
que ce soit ma pensée qui le fasse, c'est-à-dire qu'elle
impose à aucune chose aucune nécessité, mais au
contraire par ce que la
nécessité de la chose même, à savoir de
l'existence de Dieu, me
détermine à le penser.
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Ainsi,
ce n'est pas Dieu qui est démontré ici mais bien l'idée
de perfection, qui contiendrait en elle-même l'idée d'existence
car la perfection sans existence ne serait pas parfaite. Cependant
l'idée
de perfection, comme englobant toutes les autres idées, contient
donc aussi l'idée d'absence ou encore l'idée de manque...
Ainsi pour moi, l'idée de Dieu ne peut se résoudre que par
l'amour et non par la perfection.
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