Diégèse


mercredi 21 avril 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Et je ne dois pas croire que je ne perçois pas l'infini par une véritable idée, mais seulement par la négation du fini, de même que je perçois le repos et les ténèbres par la négation du mouvement et de la lumière ; car au contraire je vois par une intellection manifeste qu'il y a plus de réalité dans la substance infinie que dans la substance finie, et que par conséquent la perception de l'infini est en quelque façon antérieure en moi à celle du fini, c'est à dire celle de Dieu à celle de moi-même.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Est-ce manifeste ? Est-ce si évident que je ne perçois pas l'infini par la négation du fini ? Je n'en suis pas si certain... et puis si ! Pour l'enfant, la mer est infinie, le ciel est infini, la route même est infinie et la vie est éternelle. La première journée d'école est un moment d'éternité, une éternité cependant plus brève que le premier instant de séparation d'avec sa mère. On perçoit donc la finitude par rapport à l'infini et la brièveté par rapport à l'éternité, depuis la plus tendre des enfances, c'est inscrit ainsi.










21 avril













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