Diégèse


mardi 27 avril 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Il est en effet de la nature de l'infini de n'être pas compris par moi, qui suis fini ; et il suffit que j'aie, de cela même, l'intellection, et que je juge que toutes les choses que je perçois clairement et dont je sais qu'elles comportent quelque perfection, et peut-être aussi d'innombrables autres que j'ignore, sont en Dieu ou formellement ou éminemment, pour que l'idée que j'en ai soit, de toutes celles qui sont en moi, celle qui a le plus haut degré de vérité, de clarté et de distinction.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Moi qui suis fini, je n'ai pas accès à l'infini et pourtant, j'ai accès à l'idée de l'infini et si j'ai accès à l'idée de l'infini, alors, n'ai-je pas aussi accès à l'infini, à Dieu même, ne suis-je pas fils de Dieu ?
Pour Descartes, l'idée de Dieu est celle qui a le plus haut degré de vérité, de clarté et de distinction. Puis-je en dire autant ? Je répéterai inlassablement que pour moi, l'idée la plus distincte, c'est l'idée d'amour et qu'ainsi, Dieu est amour, et que cet amour là, est distinct, infini. J'y ai accès et je n'y ai pas accès.










27 avril













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