Diégèse


mercredi 14 janvier 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Mais je ne connais pas encore d'une intellection suffisante ce qu'est ce moi, que je suis, moi qui à présent de toute nécessité suis ; et il faut désormais être sur mes gardes pour ne pas risquer de prendre imprudemment quelque chose d'autre pour moi et m'égarer ainsi même dans cette connaissance dont je soutiens qu'elle est de toutes la plus certaine et la plus évidente. C'est pourquoi je vais maintenant à nouveau méditer ce que j'ai cru être autrefois, avant d'en être venu à ces pensées, de quoi ensuite je retrancherai tout ce qui a pu être tant soit peu infirmé par les raisons avancées, en sorte que, de cette manière, il reste enfin, délimité avec précision, cela seulement qui est certain et inébranlé.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Puisque je suis maintenant de toute nécessité, à présent, dans un présent qui depuis longtemps n'avait pas aussi été froid, glacé, un présent du faire, sans pensées, un présent suspendu à quelques mots, à des programmes, à des rendez-vous successifs. 
Il y a encore de l'orage. L'hostilité de la route s'efface. La pluie bat les vitres de la voiture, lave un peu le trouble. Le soir se détermine. La nuit se détermine. Il fait encore plus froid.
Dans la solitude envahie par le sommeil, ce moi se dilue dans l'incapacité à diriger la pensée, le rêve et qui formule le rêve puisque je ne le formule pas ?
La tendresse me manque.










14 janvier













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