Diégèse


mardi 27 juillet 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Et je n'ai pas seulement une connaissance tout à fait limpide de ces choses considérées ainsi en général : j'ai aussi, en outre, quand j'y prête attention, touchant les figures, le nombre, le mouvement et choses semblables, la perception d'innombrables choses particulières, dont la vérité est si manifeste et si accordée à ma nature que, la première fois que je les découvre, je n'ai pas tant l'impression d'apprendre quelque chose de nouveau que de me ressouvenir de ce que je savais déjà avant, c'est-à-dire de me tourner pour la première fois vers des choses qui étaient bien en moi depuis longtemps, quoique le regard de mon esprit ne se fût pas encore retourné vers elles.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Le souvenir et le ressouvenir. De quoi est-ce que je me ressouviens en regardant le monde ? Ce ressouvenir est peut-être l'état de conscience. Je me ressouviens que j'ai été créé, de façon implacablement unique et que cette unicité-là, dans toute sa modestie, son inconsistance même, infime au monde, infime au temps, infime à tout mouvement, s'inscrit pour l'éternité. Cette infime création divine est éternelle cependant. Cette éternité est la preuve de l'existence de Dieu. Alors, je me souviens du brin d'herbe qui survit dans le chemin ou qui pousse à travers les pierres, qui n'est pas moins éternel que moi. Et les atomes, et au delà, le plus petit encore, éternels eux-aussi.










27 juillet













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