Diégèse


lundi 8 novembre 2004




2004
ce travail est commencé depuis 1774 jours (2 x 887 jours)
et son auteur est en vie depuis 16227 jours (33 x 601 jours)
ce qui représente 10,9324% de la vie de l'auteur

hier

L'atelier du texte
demain










Les Méditations métaphysiques de Descartes

Il reste que, même dans les choses auxquelles la nature nous pousse, il n'est pas rare que nous nous trompions : quand, par exemple, les malades désirent boire ou manger quelque chose qui doit peu après leur nuire. On pourra peut-être dire que, s'ils se trompent, c'est que leur nature est corrompue ; mais cela ne supprime pas la difficulté, parce qu'un homme malade n'est pas moins véritablement la créature de Dieu qu'un homme en bonne santé, et par conséquent il ne semble pas moins exclu qu'il tienne de Dieu une nature trompeuse.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





J'aime quand Descartes se laisse aller à la tendresse. Cette toute petite miséricorde pour les malades qui pointe là, sous le dessous du raisonnement philosophique aussi froid et glacé qu'un jour de pluie d'hiver en Touraine, ce souci qui voit le jour, contre l'exclusion dirait-on aujourd'hui. Je ne tiens pas de Dieu une nature trompeuse. Je ne tiens pas de Dieu une nature corrompue. Je dois tenir de Dieu, depuis le sacrifice de Jésus, la liberté d'être sauvé et de ne pas être encore sauvé.
Quand je ne sais plus, je peux encore imaginer.










8 novembre













2003 2002 2001 2000