Diégèse | |||||||||
lundi 8 novembre 2004 | 2004 | ||||||||
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Les Méditations métaphysiques de Descartes | |||||||||
Il reste que, même dans les choses auxquelles la nature nous pousse, il n'est pas rare que nous nous trompions : quand, par exemple, les malades désirent boire ou manger quelque chose qui doit peu après leur nuire. On pourra peut-être dire que, s'ils se trompent, c'est que leur nature est corrompue ; mais cela ne supprime pas la difficulté, parce qu'un homme malade n'est pas moins véritablement la créature de Dieu qu'un homme en bonne santé, et par conséquent il ne semble pas moins exclu qu'il tienne de Dieu une nature trompeuse. | |||||||||
D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes | |||||||||
J'aime
quand Descartes se laisse aller à la tendresse. Cette toute petite
miséricorde pour les malades qui pointe là, sous le dessous
du raisonnement philosophique aussi froid et glacé qu'un jour de
pluie d'hiver en Touraine, ce souci qui voit le jour, contre
l'exclusion
dirait-on aujourd'hui. Je ne tiens pas de Dieu une nature trompeuse. Je
ne tiens pas de Dieu une nature corrompue. Je dois tenir de Dieu,
depuis
le sacrifice de Jésus, la liberté d'être sauvé et de
ne pas être encore sauvé. Quand je ne sais plus, je peux encore imaginer. |
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8 novembre |
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