Diégèse | |||||||||
mardi 12 octobre 2004 | 2004 | ||||||||
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Les Méditations métaphysiques de Descartes | |||||||||
Je reconnais aussi certaines autres facultés, comme celles de changer de lieu, de revêtir des figures variées, et autres semblables, dont on ne peut sans doute, pas plus que pour les précédentes, avoir l'intellection sans celle de quelque substance en laquelle elles se trouvent, et qui par conséquent ne peuvent pas non plus exister sans celle-ci, mais il est manifeste que ces facultés, s'il est vrai qu'elles existent, doivent se trouver dans une substance corporelle ou étendue, et non dans une substance intellectuelle, puisqu'il y a bien quelque extension, et pas du tout d'intellection, dans leur concept clair et distinct. | |||||||||
D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes | |||||||||
En
évoquant
la capacité de changer de lieu et celle de revêtir des formes,
Descartes suggère une possible interaction avec son entourage, il
quitte son linceul de rationalité pour atteindre un instant les
substances corporelles étendues. Mais, outre que le fait
de changer
de lieu, d'un point de vue cognitif, est sans doute, sauf à la folie,
très différent et distinct de la capacité d'imaginer,
y compris de la capacité d'imaginer que l'on change de lieu, Descartes
ne fait qu'effleurer l'interaction et reste dans un rapport
profondément
indifférent au monde. Ce que je vois clairement et distinctement dans le texte cartésien, c'est l'occlusion. |
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12 octobre |
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