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La politique
dévore ses servants. Après un point, après un temps,
après une succession de jours, après
une succession de paroles qui ont porté le succès, qui
ont porté la sympathie, qui ont apporté le soin de maquilleuses
plus expérimentées sur les plateaux de télévision,
de maquilleuses qui rendent beau, qui rendent sérieux, qui rendent
crédible ; après un point, après un point de retournement,
après un point
magique
de retournement magique, les paroles politiques se transforment soudain
en serpents, les journalistes reculent écœurés devant les
serpents, les décisions jugées hier stratégiques sont
désormais maladroites, les baromètres médiatiques
pointent vers le bas, la ronde infernale des commentateurs annonce la
mort,
la mort politique, la mort.
Aujourd'hui, François
Hollande. |