Diégèse


dimanche 17 décembre 2006




2006
ce travail est commencé depuis 2543 jours (2543 est un nombre premier)
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hier

L'atelier du texte
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Séquence 49








avant le texte
le texte
Cela doit être l'avant dernière séquence. Je crois que c'est l'avant dernière séquence. Je suis certain qu'il s'agit bien de l'avant dernière séquence mais cela n'a aucune importance. Cela ne peut avoir aucune importance puisqu'il ne s'agit pas d'une histoire, puisqu'il ne s'agit pas d'une histoire vraie ni 'une fiction ni d'une chronique et que la fin est annoncée depuis le début, que la fin est clairement annoncée depuis le début comme ne finissant pas puisque le début ne débute pas. Ce n'est pas une fiction. C'est une « anti fiction ».
Noëmie : Gustav se met à pleurer.

Mathieu : Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Ce n'est pas maintenant qu'il faudrait qu'il se passe quelque chose. Notre contrat est presque terminé. Nous allons sortir.

Noëmie : Gustav prend sa tête dans ses mains et pleure.

Mathieu : il ne se passe rien.

Noëmie : Mathieu s'assoit à côté de Gustav. Il ne pleure pas et regarde fixement devant lui.

Mathieu : je me tais.





après le texte
Si Mathieu peut dire que son contrat est bientôt terminé, si Mathieu peut dire qu'il va bientôt sortir, qu'ils vont bientôt sortir, c'est qu'il se passe quelque chose, c'est qu'il se passe bien quelque chose puisque la temporalité de l'écriture du texte rejoint la temporalité du texte, qu'il y a superposition, qu'il y a congruence, qu'il y a homochronie, que le temps diégétique et que le temps qui passe coïncident.










17 décembre










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Il peut faire tout ce qu'il veut. Les bases d'une théorie de l'énonciation. La solitude. Je regarde la tristesse. Et la nuit est plus sombre soudain. Je ne pensais plus pouvoir pleurer autant.