Diégèse


mardi 26 décembre 2006




2006
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L'atelier du texte
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avant le texte
le texte
Il n'y a pas d'issue à ce manque de bonheur pour les personnages, à ce manque incongru de bonheur d'être des personnages, d'être des personnages continus, d'être des personnages en continu. Il n'y a pas d'issue au manque de bonheur des personnages, qui copient la spécificité des humains, des vrais humains qui ne sont pas des personnages, qui vivent dans le manque de bonheur, qui vivent toujours dans le manque de bonheur.
Mathieu : nous ne savons plus très bien désormais ce qui nous oblige, si nous sommes obligés, si nous avons été obligés. Je ne sais plus très bien s'il s'agit d'un contrat. Je ne sais plus très bien. Il peut aussi se passer autre chose. Il pouvait aussi se passer autre chose. Le contrat était fait pour qu'il se passe autre chose que le contrat.
Noëmie : chaque réplique est un module textuel qui, sur le long cours d'une vie, d'une vie entière, pourrait construire une histoire, pourrait constituer une histoire.





après le texte
Je ne sais rien de ce qui est écrit, de ce qui n'est pas encore écrit. La fin de l'année ne précipite pas pour autant les personnages dans une rapidité. Les personnages ne sont pas pour autant plus rapides. Ils ne vont rien dénouer. Ils refusent même toute idée de dénouement. Le texte ne va pas s'arrêter. C'est une de ses particularités.










26 décembre










2005 2004 2003 2002 2001 2000




On doit bien faire attention. Nos esprits doivent être considérés comme finis. Quelques notes. Un texte enlevé de toute carte, de toute sinuosité. Je pense à toi de façon indistincte. Il n'y a pas d'issue à ce manque de bonheur.