Diégèse | lundi 17 juillet 2006 | ||
ce travail est commencé depuis 2390 jours (2 x 5 x 239 jours) | et son auteur est en vie
depuis 16843 jours (16843 = nombre premier) |
2006 | |
ce qui représente 14,1899% de la vie de l'auteur | |||
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Les personnages pensent à la mort comme l'été est propice à la méditation sur la mort, comme l'été est plus propice à la méditation sur la mort que ne l'est l'hiver, injustement utilisé depuis des siècles comme métaphore de la mort, des arbres morts, de la vie morte. Alors que l'été qui brûle, l'été qui fatigue, l'été qui embrume l'esprit de chaleur, l'été est beaucoup plus proche de la mort que l'hiver, dans une métaphore plus littéraire, plus construite, plus diverse. | Mathieu : pour
échapper
à la métaphore sans perdre le sens, sans perdre tout espoir
de garder un peu de sens, il faut échapper à la représentation,
à l'idée même de représentation. En nous convoquant
sur cette scène, sur une scène, tu as provoqué la
machine métaphorique de la représentation dans une mise en
abyme qui nous emporte tous les trois.
Gustav : tu crois vraiment ? Noëmie : j'estime que le profit de la méditation d'aujourd'hui n'est pas mince, si j'ai découvert la cause de l'erreur et de la fausseté. Mathieu : René Descartes. Vers la fin de la quatrième méditation. Noëmie : vers la fin. |
Si les personnages commencent à faire leur propre critique, à fabriquer leur propre critique, je n'ai plus rien à faire, je n'ai plus à le faire. Je peux écrire sur autre chose, sur le temps, sur le temps qui passe, sur l'actualité, sur Beyrouth en flammes, sur les tensions entre la Russie et la Géorgie. Je peux écrire sur ce monde qui s'échappe et qui ne se comprend plus. Je peux ne rien écrire. |