Diégèse


jeudi 18 mai 2006




2006
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hier

L'atelier du texte
demain










avant le texte
le texte
Quand il n'y a pas beaucoup de temps, le texte devient court, il devient petit. Puisqu'il devient petit, il peut même ne pas s'arrêter, ne plus s'arrêter, aux empêchements, à tous ces empêchements donnés par les années précédentes, à toutes ces impossibilités, à toutes les barrières de toutes ces impossibilités, à ces séparations, à cette séparabilité. Il peut ne pas s'arrêter.
Gustav : je pars demain. Je pars sur cette scène. Je serai demain sur cette scène. C'est un voyage. C'est mon seul voyage. C'est mon voyage de demain et cette scène sera peut-être Venise, ce sera peut-être la Bretagne ou l'Orient, ou encore l'Orient et ce sera cette scène. Et je voyage avec vous. Et c'est avec vous que je voyage. Et ne me répondez pas. Est-ce que moi je cherche le dialogue ? Est-ce que je dois vraiment imaginer ce que vous devez dire ? Je pars avec vous et sans vous. Je pars avec le désir et sans désir. Je serai demain sur cette scène. Je pars demain.





après le texte
Quand il n'y a pas beaucoup de temps, il n'y a pas beaucoup de temps. Quand il n'y a pas beaucoup de temps, il n'y a pas beaucoup de temps. Je pars demain. La relance est presque inquiétante. Elle revient des années précédentes comme une prophétie inversée. Et que serait une prophétie inversée ?
Quand il n'y a pas beaucoup de temps, tout est mélangé, avant, pendant, après. Quand il n'y a pas beaucoup de temps, les ficelles sont plus grosses.











18 mai










2005 2004 2003 2002 2001 2000




Je pars demain. Le péché de séparabilité. Le voyage n'est plus possible. Je vais dormir. Je regarde les peaux sans désir. Le son de ta voix ne me parviendra pas.