Diégèse


vendredi 17 novembre 2006




2006
ce travail est commencé depuis 2513 jours (7 x 359 jours)
et son auteur est en vie depuis 16966 jours (2 x 17 x 499 jours)
ce qui représente 14,8120% de la vie de l'auteur
trois cent cinquante-neuf semaines d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain










avant le texte
le texte
Je ne sais pas si les personnages aiment à commander. Je ne sais pas si les personnages aiment servir, eux qui ne commandent rien et qui ne servent à rien, en tout cas pas à ce à quoi servent habituellement des personnages, des personnages que l'on forge, des personnages que l'on garde, des personnages que l'on précise, des personnages qui servent à raconter des histoires, à passer un message. Ces personnages servent à écrire. Ces personnages servent seulement à écrire.
Noëmie : alors si l'on ne peut pas revenir en arrière, nous pourrions marquer une pause, marquer un temps de pause et nous pourrions éprouver ce qui se passe, ce qui pourrait se passer pendant ce temps de pause, pendant ces interstices.

Mathieu : il n'y a pas d'interstice. Et puis nous sommes sur scène. Sur scène, il n'y a pas de pause. Il y a des entractes et pendant ces entractes, on répète les scènes suivantes, on se concentre, on change les décors.

Gustav : c'est peut-être le temps de l'entracte.






après le texte
Et ce serait quel temps, le temps de l'entracte, pour l'auteur ? Ce serait peut-être le temps de la lecture. Ce serait peut-être le temps de lire, le temps de lire un peu plus longuement ce que disent les personnages, ce qu'ils peuvent dire.










17 novembre










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« Servir, c'est la devise de tous ceux qui aiment à commander » écrit quelque part Giraudoux. Où est la petite partie du cerveau où se trouve le sens commun ? Vu. Je la regarde prendre la pause et s'alanguir à des musiques qui ne sont pas d'ici. Dans tous les interstices de ces temps de pause. Je me souviens de notre marche dans une ville glacée.