Diégèse


vendredi 29 septembre 2006




2006
ce travail est commencé depuis 2464 jours (25 x 7 x 11 jours)
et son auteur est en vie depuis 16917 jours (3 x 5639 jours)
ce qui représente 14,5652% de la vie de l'auteur
trois cent cinquante-deux semaines d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain










avant le texte
le texte
Je ne sais plus bien ce que le texte veut sinon qu'il voudrait se reposer, qu'il voudrait se reposer un peu, juste un peu. Et les personnages peuvent alors, pour se reposer, réciter Descartes, réciter le texte de Descartes. Mais il n'est pas certain que cela reposera les personnages, ni reposera le texte, ni reposera ceux qui, nécessairement un jour, incarneront les personnages, les comédiens. Le repos n'est donc pas un ressort de la fiction. Le repos ne peut apparaître comme objectif du texte.
Noëmie : c'est dans le texte. On peut le vérifier.

Mathieu : et comment conclure sur René Descartes ? Il faudra bien conclure. Il peut y avoir des tours qui de loin avaient semblé rondes et qui, de près, apparaissent carrées. Mais il ne peut pas y avoir de textes ni de phrases qui de loin avaient semblé pleines de sens, pleines de signification, pleines d'enseignement et qui de près apparaissent vides.

Noëmie : Quelquefois en effet des tours qui de loin avaient semblé rondes, de près apparaissent carrées.

Gustav : Descartes, René Descartes.

Mathieu : c'est fatigant.





après le texte
Les idées et les phrases ne sont ni rondes ni creuses. Et dans l'absence de volonté pour le texte, le texte tourne à vide et le texte à vide trouve son rythme seul et les phrases ne sont ni plus creuses ni plus pleines. Les phrases se déchirent.










29 septembre










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Les villes sont habitées par les panneaux publicitaires. Quelquefois en effet des tours qui de loin avaient semblé rondes, de près, apparaissaient carrées. L'océan. Un avant-goût d'hiver. Le monde devient alors inattendu. Une sarabande de plaisirs inouïs.