Diégèse


vendredi 7 mars 2008




2008
ce travail est commencé depuis 2989 jours (72 x 61 jours)
et son auteur est en vie depuis 17442 jours (2 x 33 x 17 x 19 jours)
ce qui représente 17,1368% de la vie de l'auteur
quatre cent vingt-sept semaines d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain
le lieu sur Google-Earth






La littérature
La photographie
Les personnages sont déprimés. Cette fin d'hiver, ce début de printemps dans l'Italie balkanique les porte à la mélancolie. Et la mélancolie est l'ultime tentation de tout personnage.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.
Le monde ne te dirait rien comme il ne me dit plus rien. Il y a cette expression. Il y avait cette expression juste sortie de l'enfance : ça ne me dit plus rien. C'est l'aveu d'un échec. C'est l'aveu de l'échec du désir.





C'est une idée bizarre. C'est l'une de ces idées bizarres dont il faut se débarrasser.






Or, parmi ces idées, les unes me semblent innées, d'autres adventices, d'autres fabriquées par moi-même.






Mais il faudrait pouvoir dire non à ce monde qui ne nous dit plus rien. Même la lecture des journaux, encore, donne envie de dire non.
Est-ce qu'il se passe quelque chose dans ce noir complet ?







Il ne se passe rien sous la pluie des jours.


Pour retrouver le monde, pour retrouver le dire du monde, il suffit cependant de regarder les étoiles à la fin du jour. Hier, il n'en manquait alors aucune dans le ciel naissant. Et puis choisir un travail qui permette une errance un peu douce. C'est important le travail. Regarder le monde comme un vitrail... Le travail peut révéler que le verre est liquide. Il faut aussi trouver un lieu de promenades, doux comme la Pineta di Classe près de Ravenne, en ce début de printemps.



La recette qui permet de redire le monde demande beaucoup d'ingrédients.






La vie.















7 mars








2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000


Le travail peut révéler que le verre est liquide. Est-ce qu'il se passe quelque chose dans ce noir complet ? La lecture des journaux, encore, donne envie de dire non. Or, parmi ces idées, les unes me semblent innées, d'autres adventices, d'autres fabriquées par moi-même. Une errance un peu douce. Comme la Pineta di Classe près de Ravenne, en ce début de printemps. Il ne se passe rien sous la pluie des jours. Il n'en manquait alors aucune dans le ciel naissant.