Diégèse


mardi 4 novembre 2008




2008
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La littérature
La photographie
Locri est au bord de la mer et c'est tout ce que l'on en dira.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.
Je veux bien ne plus parler. Déjà tout le jour se passe sans que je le remarque vraiment.







C'est le jour et ce n'est pas assez long pour comprendre quoi que ce soit. On l'a constaté.


Je regarde souvent tes yeux dans leur absence irréelle. Je crois parfois distinguer du sang, mais alors, ce n'est pas rouge, le sang.








Il nous faudra cependant continuer le voyage. Nous sommes arrivés à la pointe de la pointe Calabre incessante, jusqu'à Locri, dont je ne connais rien, dont je ne connaîtrai que quelques arbres, un peu de vent, comme toutes les villes que je traverse, comme toutes les villes que nous traversons.



Il ne fait pas chaud. La chaleur demeure une sensation fiable, une sensation qui donne confiance. Je n'ai pas confiance.

Le froid et la chaleur ne sont que des sensations pourtant elles ne signifient rien si ce n'est de manière fort obscure et confuse.














4 novembre








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Et ce n'est pas assez long La chaleur demeure une sensation fiable, une sensation qui donne confiance. On l'a constaté. Pourtant elles ne signifient rien si ce n'est de manière fort obscure et confuse. Ce n'est pas rouge, le sang. La pointe de la pointe, Calabre incessante, jusqu'à Locri, dont je ne connais rien, dont je ne connaîtrai que quelques arbres, un peu de vent, comme toutes les villes que je traverse. Je regarde souvent tes yeux. Tout le jour se passe sans que je le remarque vraiment.