Diégèse


vendredi 24 octobre 2008




2008
ce travail est commencé depuis 3220 jours (22 x 5 x 7 x 23 jours)
et son auteur est en vie depuis 17673 jours (3 x 43 x 137 jours)
ce qui représente 18,2199% de la vie de l'auteur
quatre cent soixante semaine d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain
le lieu sur Google-Earth






La littérature
La photographie
C'est sans doute à Athènes.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.
Je ne sais plus ce qu'est le sommeil.





C'est un souvenir, sur le front et sur la nuque, comme les nuages.






Je m'en souviens par la force, par la ruse, comme lorsque je regarde les portes de l'appartement qui gardent les traces sombres de l'été, les corps trop chauds, la sueur. Car c'est toujours la sueur des autres qui use les choses ?


C'est comme une blessure.






C'est comme une blessure que l'on ne sentirait pas, cette blessure que je percevrais par l'entendement pur.

Tu n'écriras rien.



Je vais écrire cela.











Je fais un texte.
Tu m'as déjà dit cela, ailleurs.















Tu supposes donc que je puisse te dire des choses, que j'ai pu te dire des choses, des mots, des phrases, en dehors de cet espace donné, cet espace qui dure depuis des semaines.
Tu m'as déjà dit cela, autrement.















Tu supposes donc que j'ai pu te raconter cela en dehors du texte.










24 octobre








2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000


Tu supposes donc que j'ai pu te raconter cela en dehors du texte. Tu supposes donc que je puisse te dire des choses, que j'ai pu te dire des choses, des mots, des phrases, en dehors de cet espace donné, cet espace qui dure depuis des semaines. Par la force, par la ruse. Je percevrais cette blessure par l'entendement pur. Les nuages. Je regarde les portes de l'appartement qui gardent les traces sombres de l'été, les corps trop chauds, la sueur. Car c'est toujours la sueur des autres qui use les choses ? Sur le front et dans la nuque, comme le souvenir.