Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
jeudi 26 août 2010 | 2010 | ||||||||
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« C'est
au niveau des manuscrits que la littérature est
intéressante... qu'elle est à la fois ennuyeuse, comme je l'ai dit l'autre
jour, et qu'elle
est intéressante. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 8 décembre 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
« Mais
il n'y a rien, n'est-ce pas, que vous vouliez faire pour vivre. »
En
s'adressant ainsi à ses personnages, dans la tradition du narrateur
démiurge, à qui peut bien s'adresser le texte ? La phrase est
inquiétante, un peu voilée, dans une sorte de réflexivité qui,
transcendant le narrateur, revient trop vite vers l'auteur lui-même.
Et c'est soudain le texte même qui s'adresse à l'auteur. |
Nous
allons arriver maintenant et tu ne dis rien. Nous allons arriver et je ne dis rien. Tu ne me proposeras pas de descendre. Je ne te le demanderai pas. Nous sommes en voyage et tout à la fois en sursis. |
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...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Barthes et les manuscrits... Qu'est-ce qui rend les manuscrits ennuyeux et à la fois intéressants ? Je fais le pari que c'est la présence possible, proche encore de l'auteur et du corps de l'auteur. Toucher un manuscrit, le lire, ce n'est pas lire un livre car plus que le livre, le manuscrit s'adresse à celui qui le lit, à ce lecteur qui en est la première destination. Donner un manuscrit à lire, c'est toujours donner à lire une lettre d'amour. | |||||||||
26 août | |||||||||
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Mais cette fois, la dernière fois, je vais suivre ce chemin sans chercher aucun souvenir et ne plus te parler puisque tu n'es pas avec moi. | Je regarde là-bas, je regarde un peu plus loin... | Mais il n'y a rien, n'est-ce pas, que vous vouliez faire pour vivre. | Et tu ne me rattrapes pas, tu ne me rattraperas pas. |