Diégèse
Le texte en continu
vendredi 2 avril 2010




2010
ce travail est commencé depuis 3745 jours (5 x 7 x 107 jours)
et son auteur est en vie depuis 18198 jours (2 x 33 x 337 jours)
ce qui représente 20,5792% de la vie de l'auteur
cinq cent trente-cinq semaines d'écriture
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« Et il se peut très bien que dans l'avancée des arts, il y ait des erreurs, qu'il y ait des impasses ou des erreurs, de fausses directions. Le progrès peut se tromper et l'avant-garde aussi peut se tromper. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 3 février 1979












Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je vois la trace et je retiens la trace de tous ces mois d'avril, la trace de tous ces commencements et je vois aussi, et je vois clairement que tous ces mois d'avril, que tous ces commencements ressemblent à une côte qu'il s'agit de monter, et tous ces mois d'avril jouent en métaphore la montée du Christ à Jérusalem, les Rameaux.
La nuit vient qui détruit le soir.
La nuit au creux du soir, venue.
La nuit noire entre nos corps.
La nuit sombre de désir.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
« Je sais les noms » écrivait Pasolini dans un article peu avant son assassinat. « Je sais les noms » de la corruption, de l'immense entreprise de corruption dans l'Italie des années 1970. Qui sait en France aujourd'hui « les noms » de qui corrompt, de qui assassine l'espoir et le temps, le début du printemps ?










2 avril






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Je me propose d'écrire de façon tout à fait différente, des choses nouvelles et intéressantes. Sans le temps, mais avec le silence, je me suis promené.

... là où, dans le texte, en miroir de la vie, on ne peut distinguer qui parle et qui dit quoi, on ne peut distinguer ce qui est dit et à qui. On garde le silence par réprobation, avec tristesse, et aussi pour garder les vieux secrets, les vieux secrets qu'il ne faut pas dire, qu'il faut bien garder avec soi, silencieusement.

Dans la solitude douce, j'entends encore ta voix... La fraîcheur de mes joues me manque et mes jours enfiévrés se tissent sans repos.