Diégèse |
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Le
texte
en continu |
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samedi
3 avril
2010 |
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2010 |
ce
travail est commencé
depuis 3746
jours (2 x 1873 jours) |
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et
son
auteur est en vie
depuis 18199
jours
(18199 est un nombre premier) |
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ce
qui représente
20,5835% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier
du
texte
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demain
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« Le
haïku donne
l'impression que ce qu'il énonce a eu lieu absolument. »
Roland
Barthes - Collège de
France - séance du 17 février 1979
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Ce
que je retiens... (des années précédentes) |
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...puis
ce que j'écris. |
Je
retiens que les commencements de printemps sont blancs et que le blanc
est la métaphore du vide et que le vide est la métaphore de l'absence
et qu'ainsi le printemps, par translation hasardeuse, est la métaphore
de l'absence. |
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Le jour vient qui détruit
la nuit.
Le jour, entre
deux nuits.
Le
jour
sur nos corps affadis de sommeil.
Le jour clair de ta peau.
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...et
ce que j'ai lu, vu ou entendu...
et ce que ça fait... |
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J'écoute
une émission sur « les complotistes » qui depuis la mort
d'Alexandre Le
Grand jusqu'au 11 septembre 2001 énoncent des causes secrètes, cachées,
mystérieuses et qu'il faudrait dénoncer.
Je pense à Dreyfus, au courage de ceux, dont Péguy, qui en réponse à
ceux qui arguaient d'un « complot juif » ont su démontrer et
démasquer un
complot « anti juif, » qui, au mystère ont su imposer la
clarté. Il
faudra donc aussi veiller à ce que l'anti complotisme ne soit pas un
complotisme et se tenir toujours proche des Péguy, des Pasolini.
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3 avril |
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2001 |
2000 |
On
ne sait jamais vraiment ce qui fait scandale. |
Je
ne sais pas de quels textes tu parles. |
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C'est
juste le texte,
juste le texte qui file du texte, des phrases, des phrases et des
phrases. |
Un seul
coup qui vibre
sur la ville, qui réveille la ville qui ne dort pas qui vrille la
nuit et s'éteint. |
Obstination. |
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J'y ai
perdu un peu d'âme,
je le sais et je prends la pose évanouie pour me sentir encore proche
de la grande ville. |
... les
journées sont blanches, sans aucun relief auquel agripper la
mémoire, le souvenir d'un regard ou d'une main posée, d'une
joue et le grain d'une peau que j'aurais pu aimer, un peu. |
Il se
passe que je t'aime, que cet amour me vient de loin, qu'il
me transforme jour après jour dans la solitude des jours, sans toi.
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