Diégèse
Le texte en continu
dimanche 4 avril 2010




2010
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« Je dirai que c'est ça l'écriture, une force finalement, une force très douce, mais une force finalement terrible et courageuse de déception. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 10 février 1979












Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que le rêve conduit certainement, sûrement, et quand je dis certainement je dis avec certitude, et quand je dis sûrement, je dis avec sûreté, en sécurité, je retiens donc que le rêve me conduit à la rencontre amoureuse, à la rencontre fatale et quand je dis fatale je veux dire que cela m'était destiné.
Puis le jour a détruit la nuit, distanciée, effacée... et le jour installe les gestes de tous les jours, les gestes de ce jour, et le jour contraint nos corps aux gestes du jour, aux gestes de ce jour et nos corps oublieux s'éloignent de la nuit, et nos corps oublient les gestes de la nuit.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
« Une force terrible et courageuse de déception. » Ailleurs, Roland Barthes avoue que l'on écrit pour être aimé et, cependant, que l'on n'est jamais aimé pour et par ce que l'on écrit. Ainsi « amour » et « écriture » sont liés dans l'intimité du sujet en quête d'individuation, dans son intimité mortelle, finie, en quête de l'éternité de l'âme, de son âme, d'une âme.


















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Il n'y a de rencontres que dans les rêves.
Qu'est-ce qu'il y avait au commencement ?




... la vérité du rêve de la nuit que je dois retrouver de façon plus précise...