Diégèse
Le texte en continu
mercredi 15 décembre 2010




2010
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« Les critiques ne témoignent jamais, jamais, du besoin qu'il peuvent avoir d'un livre. Les critiques n'ont pas besoin des livres. Ils en ont tout le contraire. Ils ont besoin de ne pas lire. Leur besoin profond, c'est de ne pas lire. Puisque lire est leur métier. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 12 janvier 2010











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que c'est le mauvais jour et que c'est ainsi chaque année, qu'il faut l'accepter dans l'attente du solstice, que c'est une montée vers le solstice et qu'il faudrait en conséquence se contenter de psalmodier en prenant garde au froid, au vent et aux esprits mauvais.
Ce soir dans la chaleur artificielle à l'artifice même de notre désir.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Des critiques littéraires, Barthes dit qu'ils ont « tout le contraire » de besoin des livres. Qu'est-ce que le contraire d'en avoir besoin ? En avoir suffisamment ou en avoir assez ? Sans doute, le critique, peut en avoir assez des livres, sauf s'il est fétichiste ou collectionneur, ce qui est la même chose. Je me demande pourquoi Barthes porte cette charge sur le critique. Sans doute parce que celui qui écrit « sur" sans pour cela faire lui même un travail de création - ce qui est réservé aux plus grands critiques - celui-là, pour Barthes, usurpe quelque chose de l'ordre de l'écrire.










15 décembre






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Je ne peux rien faire de ce qui revient à l'écrivain dans l'imaginaire social, ni même dans l'imaginaire littéraire. Je vais me promener.
C'est bientôt l'hiver, l'hiver officiel, cet hiver qui va marquer votre interruption.


... jusqu'à ce que le sommeil prennent le pas sur la fatigue. Et je me sens plat, transparent, idiot. Je peux danser enfin lentement, comme ton exorcisme.