Diégèse | mercredi 6 janvier 2010 | Le texte en continu | |
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« Je
dirais que l'acédie se définit finalement, et c'est en cela qu'elle est
totalement douloureuse - elle devait l'être pour les moines,
d'ailleurs, du Moyen-âge - elle peut se définir comme une impuissance à
aimer, quelqu'un, quelques-uns, le monde, etc. Car, être
malheureux, ça
se traduit souvent par l'impossibilité d'aimer. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 2 décembre 1978 |
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« Cesser
d'aimer, preuve sensible que l'homme est borné et que le cœur a ses
limites. C'est faiblesse que d'aimer. C'est souvent une autre faiblesse
que de guérir. On guérit comme on se console. On n'a pas dans le cœur
de quoi toujours pleurer et toujours aimer. » La Bruyère Louis Van Delft lit de deux façons différentes un fragment des Caractères de La Bruyère dans l'émission Les Vendredis de la philosophie du 10 juillet 2009 consacrée aux Moralistes. |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | ...puis ce que j'écris. |
Je retiens que le monologue devrait ouvrir sur un « tu », un « toi », l'autre et que c'est bien normal, et que c'est attendu puisqu'il s'agirait de faire le récit, de faire un récit d'une histoire d'amour, de cette histoire d'amour. | « Cesser
d'aimer, preuve sensible que l'homme est borné et que le cœur a ses
limites. C'est faiblesse que d'aimer. C'est souvent une autre faiblesse
que de guérir. On guérit comme on se console. On n'a pas dans le cœur
de quoi toujours pleurer et toujours aimer. »
La Bruyère.
Je retrouve ainsi par hasard La Bruyère à l'endroit même où il m'a intéressé : le fragment et l'ambiguïté et je reprendrais volontiers, comme on reprend un verre, un peu de maximes de La Rochefoucauld |
Les récits de catastrophes insistent souvent sur la banalité des instants qui les ont précédées. Parfois même, ces instants sont particulièrement radieux. C'était ainsi ce jour-là. C'était bien ainsi, un début de printemps, une vacance du cœur, une solitude légère, une disponibilité oisive à la rencontre. Et soudain, tu étais là. |
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Je sais que je devrais parler de toi. | Je voudrais ne plus penser à toi. | La journée fut conduite à la bataille. |