Diégèse
Le texte en continu
jeudi premier juillet 2010




2010
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« Donc, j'écris, je finis l'œuvre et je meurs, mais ce faisant, quelque chose continue. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 1er décembre 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
La pause continue, qui est une pause d'effacement. Je joue l'effacement du souvenir et aussi celui de la couleur. Je joue l'effacement de la connaissance et aussi celui du sentiment. Je joue comme on joue sur une plage à détruire le château de sable patiemment édifié.
Cela fait six mois que nous ne nous voyons plus.
Et cela fait six mois que nous ne nous parlons plus.
Cela fait six mois que je construis ton souvenir.
Puis tu reviens.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Qu'est-ce qui continue après la mort de l'écrivain ? Rien. Peu importe au livre que l'écrivain qui l'a écrit soit mort ou vivant. Il n'y a que dans l'inachèvement que l'écrivain est indispensable à ce qu'il écrit.










premier juillet






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Nous aurons désormais un contrat d'éloignement et de silence. Il faut oublier parfois le souvenir.
... dans la réalité, il n'y a pas de commentaires... ... le souvenir qui rappelle, qui rappelle à l'ordre de la morale, qui rappelle que l'on ne marchandise pas la mort, que l'on ne marchandise pas... Mon esprit ne sait pas suffisamment de choses et je pleure de cette ignorance.
Les couleurs affadies... ... la prière de mon amour...