Je
retiens qu'il y a le regard et qu'il y a le mouvement. Je regarde ce
qui bouge et, soudain, mon regard aussi est en mouvement. J'écris bien
mon regard et non mes yeux ou ma tête. Il ne s'agit pas de cela mais
bien du mouvement même du regard. C'est quand mon regard se
met en
mouvement que vient le désir et le désir d'écrire.
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Ce
désir de réécrire évoqué par Barthes ici : écrire c'est vouloir réécrire,
je ne le rencontre qu'à la lecture de manuscrits ou à la lecture de
textes non imprimés. Le
texte électronique, numérique, donne la
possibilité de réécrire indéfiniment. Ainsi, je peux aussi penser
que
la pratique de l'hypertexte dans Diégèse,
est une pratique mise en scène de réécriture perpétuelle.
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Et
j'entends alors le mouvement de ton corps, cet ébranlement doux qui
rejoint mon regard. |