Diégèse
Le texte en continu
samedi 26 juin 2010




2010
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« Eh bien, euh, je préfère tout de même, si vous me le permettez, m'arrêter ici... »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 1er décembre 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Je retiens que le voyage, pour cette écriture, c'est comme un plan de relance et l'écriture part en voyage, elle suit les personnages qui voyagent, qui traversent des ponts, qui inventent et oublient l'Orient, qui font mine de s'interroger sur les images. L'écriture voyage quand elle pourrait s'arrêter.
J'écris que je vais m'arrêter là et j'écris que tu ne me trouveras plus dans mon voyage.
J'écris doucement l'amour, j'écris doucement la douleur de l'amour.
J'écris tout cela quand tu bouges un peu.

Et je m'arrête là.
Et tu ne me trouveras plus dans mon voyage.

J'attends encore ton éveil.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Barthes préfèrerait s'arrêter ici. Il n'a pas vraiment fait ses deux heures de cours mais il ne souhaite pas commencer un autre chapitre. Alors, si nous le permettons, il préfère s'arrêter ici. C'est la lecture qui donne à cette citation conjoncturelle un tour métaphorique, puis la métaphore rejoint la prophétie. « Je préfère m'arrêter ici » dit Barthes. Cela ne veut pas dire qu'il va mourir. Et pourtant si. C'est cela la magie de la diégèse.










26 juin







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Et puis les images s'évanouissent au profit d'autres images. Il faudrait pouvoir suivre tout le cours de l'Erdre et traverser tous les ponts.
Il y a des situations évidentes. Alors il faut prendre l'amour, il faut retrouver l'amour, il faut garder l'amour, prendre, retrouver et garder la tolérance de l'amour et en rester là
L'éclipse conduit vers le Nord. Je pense à toi, bien sûr.
Ton cœur avec mon cœur dans ma poitrine, ça fait presque mal parfois. Et si l'Orient n'existait plus ?