Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
jeudi 20 mai 2010 | 2010 | ||||||||
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« Premièrement,
la découverte par Proust d'une manière juste de dire « je »,
c'est à dire la découverte d'un ton, finalement. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 10 mars 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens qu'il faudrait trouver un ton nouveau et que, pour trouver ce ton nouveau, il faudrait accepter de changer de ton ou de tonalité. Mais dans ce changement-là, il y a le risque, peut-être fantasmatique, de ne plus écrire. Ce risque n'est pas de ne plus « savoir écrire », car cela, ce n'est pas un risque puisque chaque jour, en écrivant, je fais l'expérience de ne pas « savoir écrire ». | Puis
cela se précise et persiste. Le chemin des jardins le long de la rivière donne son nom et ce sont les jardins de l'Oronte. |
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...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Barthes, ce dix mars 1979, dernier cours de cette année universitaire, sans doute un peu pressé par le temps et cette angoisse particulière de ne pas avoir tout dit, et donc de ne pas avoir dit, explique en quatre points ce qui fait que le passage de Proust de la forme brève à la forme longue de La Recherche a « marché ». Quatre points lumineux qui chacun, sont comme des haïkus structuraux. | |||||||||
20 mai |
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Nous parlions parfois de philosophie... | Ce sont nos parents qui nous ont donné l'idée de l'unité de notre être. |
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Je te montrerai les portes dérobées. | Je te cherchais. | ... dans les temps amusés où nous chantions des chansons d'amour sans y croire un seul mot. |