Diégèse
Le texte en continu
mardi 25 mai 2010




2010
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« Une épiphanie, un incident ou un haïku, c'est là où il n'y a pas de commentaire. C'est là où le commentaire est forclos. »

Roland Barthes - Collège de France - séance du 10 mars 1979











Ce que je retiens... (des années précédentes)
...puis ce que j'écris.
Retenir, ce n'est pas commenter. Je ne commente rien. Je retiens par un double mouvement. D'une part, je retiens car je me souviens. D'autre part, je retiens parce que je note. De l'ensemble de ce que je retiens vient un peu de l'écriture.
La roue béante du fleuve crie, module des plaintes et nous fait rire de mon avenir qui se détruit dans ton souvenir, qui se détruira doucement à la couleur de ta peau.





...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait...
Barthes rassemble ici l'épiphanie, l'incident et le haïku. Ce qui les distingue, dès lors, c'est la durée. Tous trois formes brèves, ils font références à des durées différentes. Dans le haïku, par exemple, c'est la forme littéraire qui est brève, pas nécessairement la scène qu'il évoque.

石に寝る蝶
薄命の我を
夢むらん

Dormant sur la pierre
Papillon, rêverais-tu
De moi, l'infortuné ?











25 mai







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Parfois de l'agacement, parfois de la lassitude. Je regarde les gens.
C'est impossible, cela peut-être n'importe quel lieu.



... laisser faire la douceur de l'air... C'est aussi une pratique d'écriture gymnique...