Diégèse | Le texte en continu | ||||||||
jeudi 4 mars 2010 | 2010 | ||||||||
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« Rien,
structuralement, n'est-ce pas, ne nous oblige à finir une
phrase... et ce linguiste avait dit que, finalement, chacun de nous, ne
disait jamais dans sa vie qu'une seule phrase, que seule la mort venait
interrompre. » Roland Barthes - Collège de France - séance du 13 janvier 1979 |
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Ce que je retiens... (des années précédentes) | ...puis ce que j'écris. | ||||||||
Je retiens ce « nous » qui affleure, qui pourrait venir dans le texte, qui pourrait advenir et avec ce « nous » pourraient venir, et elles viendraient, les caresses et pourrait aussi venir l'amour, un amour incarné, le sexe. Et ce « nous » ne fait qu'affleurer. Alors je pense à toi. | Puis je t'embrasse sur un chemin sinueux, puis je t'embrasse sur la joue et sur la bouche, aussi sur la bouche, et je t'embrasse comme dans une chanson, dans le cou et je ne cesse de t'embrasser, et je ne cesse depuis de t'embrasser car ce jour-là, je ne t'embrasse pas, je ne te caresse pas, je te regarde un peu, dans l'émotion de te perdre, déjà. | ||||||||
...et ce que j'ai lu, vu ou entendu... et ce que ça fait... | |||||||||
Je
retiens avec Barthes et avec « ce linguiste » dont il a
oublié le nom,
qui pourrait être Antoine Culioli, bien que Barthes n'eût sans doute
pas oublié le nom de Culioli ; je retiens donc que si nous ne terminons
pas nos phrases, a fortiori nous ne terminons pas nos textes et
qu'ainsi tout ce que
j'écris et tout ce que j'ai écrit s'agrège,
s'accole, se suit, se poursuit mais ne s'arrête pas et seule la mort,
ma mort, viendra interrompre ces mots. Je pourrais retenir cela. Eh bien non. Car, l'écrit n'est pas interrompu par la mort de son auteur, demeurant ainsi dans la potentialité de sa résurrection d'une lecture, d'une autre lecture, d'une création. |
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4 mars | |||||||||
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Alors je pense à toi. | Ils sont comme des enfants qui simulent et qui jouent. | Ne pas parler de la neige, et encore, ne pas parler de la neige, et encore, continuer. | Maintenant, pour ce qui touche les idées, si elles sont considérées seules en elles-mêmes, sans que je les rapporte à rien d'autre, elles ne peuvent être à proprement parler fausses. | ... tout le jour je tente d'oublier la fatigue et tout le jour encore. | ... puis nous avons regagné la mer et je voulais t'embrasser et tu ne pensais à rien d'autre qu'à ne pas m'embrasser. |